« La liberté, ce bien qui fait jouir des autres biens », écrivait Montesquieu. Et Tocqueville : « Qui cherche dans la liberté autre chose qu’elle même est fait pour servir ». Qui s’intéresse aujourd’hui à la liberté ? A celle qui ne se confond pas avec le libéralisme économique, dont on mesure combien il peut être source de prospérité mais aussi d’inégalités et de contraintes sociales ? A celle qui fonde le respect de la vie privée et la participation authentique à la vie publique ? La liberté devrait être au cœur de la démocratie et de l’Etat de droit. En même temps, elle ne peut être maintenue et garantie que par la vigilance et l’action des individus. Ils ne sauraient en être simples bénéficiaires ou rentiers, ils doivent non seulement l’exercer mais encore surveiller attentivement ses conditions d’exercice. Tâche d’autant plus nécessaire dans une période où les atteintes qui lui sont portées sont aussi insidieuses que multiples.


vendredi 30 septembre 2016

Les invitations de LLC : La liberté de presse au XXIè siècle

 JOURNEE DES LIBERTES

 

 

LA LIBERTE DE PRESSE AU XXIÈ SIÈCLE





Le 11 octobre, le Centre Thucydide (Université Panthéon-Assas) et le Centre d'histoire du XIXè siècle (Université Paris-Sorbonne) organisent la première "Journée des Libertés". Elle sera consacrée à la liberté de presse au XXIè siècle. 

Les lecteurs de Liberté Libertés Chéries sont invités. 

Ils peuvent consulter le programme et s'inscrire en envoyant un simple courriel à l'adresse suivante : Journeedeslibertes@gmail.com
 





1 commentaire:

  1. Entre une liberté de la presse menacée (Franck Johannès, "Au nom d'abus sur internet, la loi sur la liberté de la presse menacée. Des sénateurs veulent profiter du projet de loi"égalité et citoyenneté" débattu à partir de mardi, pour revenir sur certains fondamentaux", Le Monde, 2-3 octobre 2016) et une presse menaçant les libertés (violation de la présomption d'innocence, lynchage médiatique avant jugement, extension de la délation-exécution...) la marge de manoeuvre est étroite dans tout état de droit. Doit-on privilégier la voie normative ou la voie éthique ? Une fois de plus, vaste programme comme aurait dit le général de Gaulle.

    Dans ce contexte, la tenue de ce colloque est particulièrement bienvenue dans ce "temps des médiagogues" pour reprendre l'expression du sulfureux Patrick Buisson dans "La cause du peuple" (chapitre V).

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